Le 15 avril, définitivement un soir de légende pour Limoges. 30 ans après les héros d’Athènes, sacrés champions d’Europe en 1993, le CSP s’est imposé au buzzer grâce à un énorme tir de Bryce Jones.

Bryce Jones nouveau héros du 15 avril

Si un scénariste l’avait écrit, personne n’y aurait cru… Finalement, il n’a manqué que Michael Young, le génial leader offensif, et Boja Maljkovic, le sorcier serbe, à Beaublanc pour que la fête soit parfaite. Mais les sept héros de 1993 présents à Limoges ont eu des flashs du passé au cours d’une soirée irréelle, irrationnelle, dans le chaudron limougeaud. Portés par un Victor Wembanyama qui avait décidé de faire honneur à la grande histoire du CSP (25 points et 11 rebonds), les Metropolitans 92 ont mené la vie dure au CSP jusqu’à la dernière seconde. Moment choisi par Bryce Jones pour sortir de sa boîte et planter un immense tir à trois points devant les segments interminables du prodige francilien. Un shoot pour la légende, devant les légendes du CSP, et qui permet au club dirigée par Céline Forte de continuer à espérer un objectif bien plus modeste qu’il y a 30 ans : les playoffs.

Gravelines-Dunkerque s’immisce dans le Top 8

Et dire que Laurent Legname avait exhorté les journalistes à cesser de lui parler de playoffs il y a moins de trois semaines… Depuis cette défaite contre Roanne, le BCM a enchaîné trois victoires en quatre rencontres et vient encore d’étouffer Pau-Lacq-Orthez à Sportica (70-58). Des vertus défensives qui lui permettent de s’immiscer dans le Top 8 pour la première fois de la saison. Loin, très loin, devant l’Élan Béarnais qui reste lui relégable.

Paris peut rêver

8e avec un match de plus (15v-15d), Gravelines-Dunkerque devance Roanne et Paris, qui affichent 14 victoires en 29 rencontres. Mais si la Chorale a été défaite à Cholet jeudi, les hommes de Will Weaver ont eux enlevé une partie au couteau contre Nancy (99-91). Menés de 14 points par le SLUC à l’issue du premier quart-temps (19-33), les coéquipiers de Jeremy Evans (23 points, 8 rebonds et 2 passes décisives) ont fait la différence dans le money-time. Les Lorrains pourront avoir des regrets, eux qui ont ainsi manqué une belle opportunité de faire le trou avec la zone rouge.

Amadou Sow héros du Jeu de Paume

Contrairement à Nancy, Blois n’a pas laissé passer sa chance. En bas de classement, l’ADA a signé la superbe opération de la soirée, s’imposant face au Mans (72-68) pendant que Pau et le SLUC chutaient. L’équipe de Mickaël Hay doit une fière chandelle à Amadou Sow, non seulement inarrêtable (31 points et 11 rebonds) mais surtout décisif avec un ultime contre sur Matt Morgan. Celui du maintien ? Les Blésois comptent désormais deux longueurs d’avance sur la zone rouge. Un petit gouffre à cinq journées de la fin…

La JL Bourg dans le Top 4

Convalescente après sa désillusion à Patras mercredi, la JL Bourg a mis quelques minutes à rentrer dans son match : 0-6 pour Nanterre, et puis les hommes de Frédéric Fauthoux ont déroulé derrière, dans le sillage de James Palmer (17 points), comptant jusqu’à 20 points d’avance (77-57), avant de s’imposer 93-81. Un succès qui entrave la belle dynamique de Nanterre, à créditer de quatre victoires d’affilée avant, et qui permet surtout aux Bressans de se hisser dans le Top 4. La Jeu peut viser le meilleur classement de son histoire.

Strasbourg retrouve le sourire

Plus d’un mois que la SIG n’avait plus connu le goût de la victoire en Betclic ÉLITE… Depuis le 11 mars, Strasbourg a laissé des matchs plus qu’abordables (Gravelines-Dunkerque, Blois) et a abandonné tout espoir de playoffs, commençant presque même à se mettre en danger pour le maintien. Mais avec un grand Marcus Keene (22 points) et un Bodian Massa en double-double (10 points et 12 rebonds), les Alsaciens ont dominé Dijon (93-75) pour repartir du bon pied. Idéal afin d’aborder un déplacement à Bonn qui peut leur ouvrir les portes du Final Four de la Champions League…

Photo : FOXAEP