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Guillaume Grotzinger (Nancy) : « prouver que je peux être un basketteur pro sur le long terme »

Récent signataire de son premier contrat professionnel, Guillaume Grotzinger revient avec nous sur son parcours basket et ses années de formation au SLUC Nancy.

LNB : Guillaume, revenons d’abord sur ton parcours basket. Où as-tu démarré et quelle est ton histoire autour de la balle orange ?

Guillaume Grotzinger : J’ai commencé dans le village où j’habitais en Alsace, à Dessenheim, dès la catégorie baby. J’ai été formé là bas (U13 région puis U15 région) tout en faisant les sélections départementales avec le Haut-Rhin puis le sport étude basket au collège à Colmar. J’avais envoyé des CVs dans des centres de formation sans jamais avoir de réponse. J’ai joué à l’ASL Dessenheim jusqu’en Nationale 3. J’ai renvoyé des CVs dans des centres de formation avec deux essais cette fois à Reims et Nancy. Pierre Verdière m’a proposé de rejoindre le centre de formation. Je suis arrivé en dernière année cadet.

Raconte-nous tes premières années au SLUC !

La première année on évoluait en Espoirs PROB. Ça s’est plutôt bien passé, je me suis vite adapté. On avait une bonne équipe mais on a fait pas mal d’erreurs de jeunesse. Je jouais également avec les U18, on avait fait aussi une bonne saison avec une qualification en poule haute. La seconde année j’ai eu un contrat aspirant pro, ils m’ont fait confiance. J’ai fait la reprise avec les pros et ma première saison Espoirs ELITE. Ça a été une vraie surprise pour tout le monde, y compris moi, de voir que je pouvais performer à ce niveau là. Après la confiance est arrivée, on était un peu des outsiders l’an dernier, tout le monde nous voyait en bas de tableau et au final on est septième et on dispute le Trophée du Futur by SMS. On est tous contents de ça et cette année doit être celle de la confirmation. Ça fait un an que tout le monde joue ensemble, les automatismes sont déjà faits, on a notre défense…

Vous êtes leaders avec deux victoires d’avance sur vos poursuivants, est-ce que jouer le titre devient un vrai objectif ?

C’est un vrai objectif mais on s’occupera de cela en fin de saison. Pour l’instant on prend chaque match très au sérieux que ce soit contre le 18ème ou le 2ème. On reste concentré sur les matchs et on verra en fin d’année si ça a marché ou non.

Tu as fait une très bonne saison l’année dernière, tu es maintenant un joueur référencé du championnat. Est ce que cela change des choses ?

Pour moi rien n’a changé. J’ai la même approche que l’an dernier. Les stats ça parle mais rien ne change par rapport à mon statut. En tout cas, j’essaie de ne pas le changer et de rester le plus humble possible. 

La signature du premier contrat professionnel, c’était une évidence de le faire avec Nancy ou tu as pu imaginer dès l’été dernier essayer de trouver un projet sur de la PROB ?

L’an dernier, je savais qu’il me fallait encore un an d’Espoirs car physiquement je n’étais pas prêt pour le monde professionnel. J’avais encore beaucoup de choses à apprendre après seulement deux ans en centre de formation. Je profite des infrastructures du SLUC, je me concentre surtout sur ma saison en Espoirs, je n’y ai pas vraiment pensé et finalement le contrat professionnel est tombé. Maintenant le travail continue, mon objectif c’est de pouvoir jouer en pro.

Tu es présent dans le Top 30 prospects by SMS. Quel est ton sentiment ?

C’est une reconnaissance. Ça ne veut pas dire que j’aurais forcément une grande carrière ou quoi que ce soit. C’est bien d’être dedans, ça montre que mon travail est “récompensé” mais c’est à moi de faire le reste pour prouver que si je suis dans ce Top 30 ce n’est pas pour rien.

Qu’est ce que l’on peut te souhaiter pour ta carrière ?

Mon rêve c’est d’avoir une carrière professionnelle, où je peux jouer, m’exprimer, montrer ce que je sais faire. Prouver que je peux être un basketteur pro sur le long terme.