Nos Equipes -> Lyon-Villeurbanne

Palmarès

Champion de France en 1949, 1950, 1952, 1955, 1956, 1957, 1964, 1966, 1968, 1969, 1971, 1972, 1975, 1977, 1981, 2002, 2009, 2016, 2019, 2021 et 2022.
Finaliste en 1954, 1959, 1965, 1967, 1976, 1978, 1985, 1986, 1996, 1997, 1999, 2000, 2001 et 2003
Vainqueur de la Coupe de France en 1953, 1957, 1965, 1967, 1996, 1997, 2001, 2008, 2019 et 2021
Finaliste en 1954, 1955, 1959, 2016, 2023
Vainqueur de la Coupe de la Fédération en 1984
Finaliste de la Coupe de la Fédération en 1982
Vainqueur du Match des Champions en 2009 et 2016
Finaliste du Match des Champions en 2008
Vainqueur de la Semaine des As en 2010
Vainqueur de la Leaders Cup en 2023
Finaliste de la Coupe Saporta en 1983

Distinctions

En Nationale 1A en 1987 à la création de la LNB

L’excellence à travers les âges

Le plus beau palmarès du basket français a renoué de façon spectaculaire avec sa gloire passée depuis l’arrivée aux commandes de Tony Parker.

Un grand classique de l’histoire de la LNB. Ainsi se souviendra-t-on de l’épilogue somptueux des finales 2022. Le match 5 joué à l’Astroballe a accouché d’actions de grande classe et d’un suspense à couper le souffle entre les deux ténors du championnat. Les Monégasques se voyaient déjà champions après l’énorme coup de chaud de leur meneur star, Mike James. C’était sans compter l’ultime rush villeurbannais, le sang-froid d’Elie Okobo auteur du panier de l’égalisation au bout du temps réglementaire et le contre venu d’ailleurs de William Howard sur le pauvre Paris Lee.

La pièce est retombée du côté de l’ASVEL. Encore une fois. Les Villeurbannais, comme en 2016, comme en 2019, ont réussi à forcer la décision au bout de la finale. La répétition des victoires lors des matchs couperets – on rajoutera le titre de 2020 obtenu sur un match sec face à Dijon – est si fréquente que le facteur chance ne tient plus. L’ASVEL version Tony Parker est redevenue ce qu’elle fut pendant ses trois premières décennies d’existence, une formidable machine à gagner.

La vieille dame est un monument. L’équivalent français des Boston Celtics. L’ASVEL n’a jamais quitté le plus haut niveau depuis la création du championnat de France en 1949 et a connu plusieurs dynasties de domination quasi absolue. Six titres en neuf ans à l’époque d’Henri Buffière, entraîneur-joueur au milieu du siècle dernier. Huit titres pendant l’ère Raphaël de Barros (président) – Alain Gilles de 1966 à 1981. Puis la vieille dame s’est lentement assoupie tandis que Limoges, Orthez puis Pau-Orthez trustaient les sacres nationaux.

Au moment de la création de la ligue, l’ASVEL est sur une pente descendante. La maison verte s’enlise dans le ventre mou. Mal en point financièrement, le club est proche de disparaître au printemps 1992. Et puis il y a cette opération sauvetage de la dernière chance lancée par Marc Lefebvre, l’ancien kiné du club devenu président, qui obtient le soutien des édiles locaux. Un petit miracle. Dès lors, une formidable dynamique s’opère dans le sillage du tandem fort Greg Beugnot – Delaney Rudd. L’ASVEL met le feu à la Pro A dans sa vieille Maison des Sports puis à l’Astroballe et retrouve le chemin des finales. Cinq finales disputées en six ans de 1996 à 2001. Toutes perdues. La malédiction est finalement brisée en 2002, juste après le départ de Beugnot, par une équipe talentueuse et hétéroclite drivée par le Monténégrin Boscia Tanjevic. Un autre titre suivra en 2009, mais on est loin de l’hégémonie des précédentes décennies.

Le virage décisif a lieu en 2014. Tony Parker est encore un joueur NBA lorsqu’il devient actionnaire majoritaire et président du club. Un défi corsé puisqu’il doit gérer son club à 8 000 kilomètres de distance, avec le relais sur place de son ami d’enfance, Gaëtan Muller. Rien d’insurmontable pour TP le gagnant-né. Dès sa deuxième année de présidence, l’ASVEL est championne. Premier sacre d’une série de quatre en sept ans. Le membre du Big Three des San Antonio Spurs avait œuvré sur le terrain à créer la dynastie de la franchise texane. Le dirigeant Parker en a forgé une nouvelle à l’ASVEL.

Derrière l’excellence de résultats, le travail de structuration du club est impressionnant, inédit dans le basket français. L’ASVEL grimpe les marches quatre à quatre. Création d’une académie, partenariats majeurs et inédits, rachat du club féminin de Lyon, invitation puis licence permanente en Euroleague, entrée au capital de l’Olympique Lyonnais, construction d’une aréna de 12 000 places. L’ASVEL a acquis une dimension européenne en quelques années et se prépare un avenir radieux.

Le club s’appuie sur deux axes forts, la formation des jeunes talents et une volonté affichée de jouer majoritairement français. Bon nombre d’internationaux sont revenus au pays pour évoluer à l’ASVEL – Antoine Diot, Edwin Jackson, Guerschon Yabusele, Moustapha Fall, Thomas Heurtel, Elie Okobo, Nando de Colo, Joffrey Lauvergne. Un concept de French Team réjouissant. L’ASVEL n’est pas seulement l’une des locomotives de la ligue. C’est aussi la plus belle vitrine du basket français.