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Dijon
Palais des Sports Jean-Michel Geoffroy
Dijon
Dijon
Palais des Sports Jean-Michel Geoffroy

Palmarès

Finaliste du Championnat de France en 2021
Vainqueur de la Disneyland Paris Leaders Cup en 2020
Vainqueur de la Semiane des As en 2004
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1993
Finaliste de l'EuroCup Challenge en 2004

Distinctions

En PROB en 1987 à la création de la LNB
Accession en PROA en 1990

La force de la continuité

Le club bourguignon a dépassé son plafond de verre depuis quelques années et s’est invité dans le gratin de l’élite. Le résultat visible d’un travail de fond opéré par ses dirigeants depuis 2015.

La victoire de la JDA Dijon à la Leaders Cup 2020 revêt une importance toute particulière dans l’histoire du club bourguignon. Ce trophée, acquis après deux victoires de références sur les mastodontes Monaco et ASVEL, valide son impressionnante montée en puissance. Sur la période 2017-2022, la JDA s’est élevée sportivement jusqu’à devenir la troisième force de l’élite. Les saisons à plus de vingt victoires s’enchaînent. L’équipe drivée de main de maître par la propulsion arrière David Holston – Axel Julien avance loin sur tous les tableaux : demi-finaliste de la Basketball Champions League en 2020, finaliste de la Coupe de France 2021, finaliste des Playoffs la même année. En résumé, la JDA vit sans aucun doute la meilleure période de son histoire.

Au cœur de la période dorée des années 90, à l’époque du run and gun des Skeeter Henry, Ron Davis, Alex Nelcha, sous la baguette de Jean-Luc Monschau, les Dijonnais n’ont jamais terminé plus haut qu’à la cinquième place. Les trophées se sont longtemps fait attendre pour la vénérable maison bourguignonne – la Jeanne d’Arc fut créée en 1880.

Depuis les premiers pas de la JDA en Pro A en 1990, le Palais des sports est une place redoutée. L’équipe est souvent bien placée – sixième dès son année de promu, régulièrement en playoffs dans les années 90 et 2000 – mais jamais gagnante à l’arrivée. La victoire aux As en 2004 derrière le duo majeur Paccelis Morlende – Rowan Barrett marque la fin d’une longue période sans trophée, bientôt suivie par un deuxième succès. L’équipe cornaquée par Jacques Monclar (Laurent Sciarra, Yakhouba Diawara, Maleye Ndoye…) remporte la Coupe de France en 2006. Toutefois, la JDA va toujours se heurter à un plafond de verre, les quarts de finale des playoffs. Puis, progressivement, l’équipe va s’enliser en queue de classement.

L’électrochoc a lieu en 2010. C’est la descente en Pro B. C’est aussi l’arrivée de Jean-Louis Borg et le retour d’une bonne dynamique de résultats. Mieux, d’une identité de jeu. Identité collective qui va perdurer avec son successeur, Laurent Legname. Pour beaucoup, Dijon développe le basket le plus léché du championnat.

La réussite sur les parquets doit beaucoup à une profonde mutation opérée en coulisses. Un nouveau président, Thierry Degorce, est arrivé la même année que Legname. Le successeur de l’historique Michel Renault est un chef d’entreprise plein d’idées novatrices. En jouant sur des leviers tels que l’ambiance du club et les contrats longue durée, la JDA va réussir à fidéliser ses joueurs – David Holston, Axel Julien, mais aussi Abdoulaye Loum, Alex Chassang, Jacques Alingue – et trouver de la continuité. Continuité rare dans le basket français, et ô combien payante.

Car après avoir rallié une première fois les demi-finales des playoffs en 2014 dans une série épique face au Limoges CSP, le club va parvenir au même stade de la compétition en 2019, se hisser en finale lors du tournoi final en 2021, et à nouveau en demi-finale en 2022 malgré les départs de Laurent Legname et Axel Julien.

Le basket français s’est habitué à ce que la JDA soit installée en haut du classement. C’est pourtant une performance majuscule pour un budget de milieu de tableau d’avoir atteint et surtout maintenu ce niveau d’excellence. Le défi des cinq ou dix prochaines années est de grandir économiquement. Le président Degorce et ses équipes s’y attèlent en développant un modèle économique différent. Rachat du club de handball féminin, ouverture de restaurants estampillés JDA, projet viticole… On parle désormais de Groupe JDA. Une diversification des ressources qui vise à arrimer le club en haut de classement, conserver un ticket européen et, bien sûr, décrocher d’autres trophées.