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Espoirs ELITE : le bilan à mi-saison

Si 11 matchs n’ont pas pu être disputés pour cause de Covid, la dix-septième journée du week-end dernier était tout de même synonyme de mi-saison pour les joueurs et les staffs du championnat Espoirs ELITE. Qui est encore en course pour le titre ? Qui participera au Trophée du Futur ? Voici quelques éléments de réponse.

LDLC Asvel toujours indomptable, Cholet craque contre Bourg-en-Bresse

Avec quatorze victoires en autant de rencontres disputées, les joueurs de Pierre Parker ont plus que jamais leur destin entre leurs mains alors que Cholet s’est incliné pour la seconde fois de la saison sur son parquet face à la JL le week-end dernier. Une courte défaite (76-77) sur un panier du sniper Corentin Falcoz qui coûte très cher aux partenaires de Kévin Marsillon Noléo dans la course au titre. Il faudra donc envisager une double victoire (le match aller a été reporté, covid) face à leur concurrent direct pour ramener le titre à la Meilleraie.

Foule de prétendants pour le Trophée du Futur

Alors que LDLC Asvel et Cholet semblent plus qu’en bonne voie pour tenter de conquérir un nouveau titre et que Limoges, en tant qu’organisateur, est automatiquement invité ainsi que le vainqueur du championnat Espoirs PROB, il ne reste donc que quatre places pour quinze équipes. Parmi les mieux placées à mi-championnat, Dijon, Pau-Lacq-Orthez et Limoges comptent le moins de défaites (cinq) et sont des candidats pour la place de troisième tête de série en Espoirs ELITE. Suivent Bourg-en-Bresse et Boulogne-Levallois avec onze victoires pour six défaites. En huitième position et premier non qualifié, Champagne Basket (neuf victoires, sept défaites) opère une belle remontée au classement depuis début décembre après un début de saison mitigé tout comme Fos-sur-Mer (huit victoires et huit défaites). Enfin, Strasbourg et Le Mans (neuf défaites chacun) avaient réalisé un beau début de saison et ont connu une période plus difficile ces deux derniers mois. Un rebond rapide devra intervenir pour continuer d’espérer.

Y aura-t-il une surprise parmi les mauvais élèves du début d’année?

Une remontée depuis la douzième place (occupée par Le Portel) et au-delà semble extrêmement difficile à envisager en l’état. Rares sont les équipes ces dix dernières années à avoir terminées dans le top 7 avec plus de douze ou treize défaites au compteur. Il faudrait donc une deuxième partie de championnat tout simplement exceptionnelle pour Le Portel et Roanne (dix défaites), Nanterre et Gravelines-Dunkerque (onze défaites) ou Monaco (douze défaites), Orléans et Paris (treize défaites) pour décrocher leur place au grand bal de fin d’année.