Les demi-finales de Leaders Cup ont rendu leur verdict. Dijon et Le Mans au tapis, la JL Bourg et l’ASVEL s’affronteront pour le trophée dimanche. Le résumé présenté par SiliGom.
Quoi de plus normal qu’un derby de la région Rhône-Alpes pour couronner une édition de Leaders Cup tenue à Saint-Chamond ? La JL Bourg et LDLC ASVEL ont composté leur billet pour la grande finale de dimanche. Et pour cela, les deux clubs ont emprunté des chemins bien différents.
La JL impressionne
Bourg-en-Bresse est passé par la voie ardue. L’équipe de Frédéric Fauthoux a d’abord dû se coltiner l’archi-favori monégasque (102-92), avant de se voit attribuer la lourde tâche d’ôter au tenant dijonnais sa couronne. Pour ce faire, les Bressans ont proposé à l’Arena Saint-Étienne Métropole une merveille de basket, une ode au jeu collectif. Et les vaincus (77-94) n’ont eu aucun mal à le reconnaître. “Ils jouent de manière excellente, ils bougent le ballon, ils sont en contrôle absolu des deux côtés du terrain”, indique Nenad Markovic. “Leur jeu est fluide, il y a un flow offensif élevé”, ajoute Jonathan Rousselle. Après avoir peiné à creuser l’écart pendant 15 minutes (33-29), la JL Bourg s’est envolée avant la mi-temps (44-31) grâce à son collectif, magnifié par les 25 unités de James Palmer. “Ce soir, c’était lui. Un autre, ce sera Pierre Pelos. Un autre Alexandre Chassang”, énumère Jordan Floyd. “Tout le monde peut prendre feu chez nous, sans exception. Notre équipe est vraiment spéciale et unique de ce point de vue. Et on se partage le ballon ! Quand la balle circule autant, on peut approcher les 90-100 points.” 102 unités face à la Roca Team puis 94 contre la JDA effectivement… Et cela vaut à la Jeu la troisième finale de son histoire dans la compétition ! Pour enfin un trophée ?
LDLC ASVEL avance
De leur côté, s’ils n’ont rien volé, les Villeurbannais ont parfaitement su profiter des circonstances. Après des Metropolitans 92 à cinq professionnels, plus Bilal Coulibaly, LDLC ASVEL a dû affronter une équipe du Mans réduite à six professionnels, dont un seul intérieur de métier (Valentin Chery). Et si le MSB a été héroïque vendredi contre Cholet, les Sarthois n’avaient plus rien dans le réservoir. “On a donné tout ce que l’on pouvait mais l’ASVEL était tout simplement plus forte et plus complète”, admet Abdoulaye Ndoye“. Il faudra effectivement veiller à ne pas réduire la qualification rhodanienne qu’à la simple fatigue mancelle. Le triple champion de France en titre a proposé une prestation beaucoup plus complète que la veille face à Levallois. “C’est une satisfaction d’avoir gagné mais encore plus d’avoir mis la manière”, savoure Antoine Diot. “Nous avons été très intenses en défense pour creuser un petit écart et ensuite, on a construit dessus. Le fait de passer à +20 nous a donné de l’air. Ça a permis à tout le monde de jouer, à d’autres de se reposer.” Avec 15 points et 5 passes décisives en 16 minutes de Nando De Colo, l’ASVEL s’impose 90-65 et file en finale !
Bourg – ASVEL en finale ? L’œil d’Elric Delord (coach du Mans) : “Je pense que ça va être un gros match. Le niveau de jeu de la JL Bourg est vraiment très haut. J’ai trouvé l’ASVEL bien mieux aujourd’hui que hier. L’ASVEL est clairement favorite mais Bourg est assez impressionnant quand même.”