
La huitième journée de Betclic ÉLITE s’est poursuivie ce samedi avec deux rencontres, conclues avec le sourire pour Nancy et Cholet.
March héroïque, en vain
Auparavant considéré comme le plus gros prospect de la génération 1997, à tel point que l’ASVEL lui avait mis le grappin dessus dès sa sortie de l’INSEP en 2015, Stéphane Gombauld a longtemps été rangé dans la case des espoirs déçus. Plusieurs saisons successives sans saveur en Pro B, notamment à Lille et Chartres, ont fait craindre que le Guadeloupéen ne soit jamais à la hauteur des attentes. Mais Blois l’a relancé, la Serbie l’a émancipé et Nancy l’a magnifié. Depuis son arrivée au SLUC en 2021, l’ancien intérieur de Saint-Chamond rayonne : champion et MVP de Pro B la saison dernière, il vient de signer sa première soirée d’éclat en Betclic ÉLITE (19 points, 9 rebonds et 7 contres contre Roanne). Au-delà des chiffres, c’est surtout son impact qui a impressionné : le Lorrain a signé trois contres décisifs, dont celui sur la dernière possession roannaise face à Stefan Moody. Dans son sillage, bien que meurtri par les graves blessures de Mérédis Houmounou et Aurèle Brena-Chemille (saison terminée), le SLUC a sécurisé une victoire retentissante en prolongation (103-102), grâce à un dernier lancer-franc de l’énorme Caleb Walker (20 points, 11 rebonds et 6 passes décisives), fruit d’une faute évitable de Silvio De Sousa. Le métier qui rentre pour le rookie angolais… En face, Ronald March a tout tenté, frôlant un immense triple-double (28 points, 10 rebonds et 9 passes décisives), mais la Chorale a dû céder dans ce duel sentant bon la Pro A des années 2000. Les deux équipes affichent désormais cinq défaites au compteur, mais avec trois victoires pour Nancy, et seulement deux pour Roanne.
Pau-Lacq-Orthez s’enlise
Qui l’eût cru ? À l’heure de la première trêve, Cholet Basket va passer la fenêtre internationale dans le Top 4. Habitué du ventre mou du championnat ces dernières saisons, le club des Mauges a engrangé sa sixième victoire de l’automne (en huit matchs), sans être pourtant dans un très grand soir. Toujours menacés par l’Élan Béarnais à l’orée du money-time (74-69, 34e minute), les coéquipiers de Dominic Artis ont dû s’employer pour sécuriser ce succès (93-83). Un résultat final qui ne fait évidemment pas les affaires de Pau-Lacq-Orthez qui s’englue au fond du classement. Après deux victoires sur ses trois premières sorties, l’EBPLO n’a plus gagné depuis et ne sera pas aussi serein que CB au cours des quinze prochains jours…
Photo : Loic Wacziak