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Roanne, Gravelines-Dunkerque et Bourg-en-Bresse sur le fil, le derby pour Boulogne-Levallois

La troisième journée de Betclic ÉLITE a débuté ce samedi soir. Dans le money-time, Roanne s’est imposé à Paris (97-98), tout comme Gravelines-Dunkerque contre Fos (74-72) et Bourg-en-Bresse face à Strasbourg (65-57). Les Metropolitans 92 ont, quant à eux, triomphé lors du derby des Hauts-de-Seine sur le parquet de Nanterre (76-104).

Roanne vient à bout de Paris, Gravelines-Dunkerque et Bourg-en-Bresse dans la douleur

La rencontre entre Paris et Roanne a commencé sur des bases offensives élevées. Dans un duel de styles, l’infernal Loren Jackson (27 points) a permis aux Roannais de résister à un Ismael Kamagate omniprésent à l’intérieur. Après un premier quart-temps délicat en défense, le club de la capitale a repris sa marche en avant. Les efforts de Kamagate des deux côtés du terrain (9 contres, 18 points) couplés à ceux de Gauthier Denis (11 points) ont donné l’avantage à Paris en fin de deuxième acte (53-50).

Dans un duel d’attaques, Parisiens et Roannais se sont rendus coup pour coup au sortir de la pause. Monté en gamme, Kyle Allman (16 unités) a permis à Paris de ne pas succomber aux salves adverses menées par le duo Gant-Reddic. Mais Roanne a continué à pousser, et a même réussi à reprendre les devants après 30 minutes, grâce à 5 points consécutifs de Louis Marnette. S’en est suivie une fin de match à couper le souffle, les deux formations compilant les paniers et l’avantage changeant de camp à de nombreuses reprises. Alors que Paris pensait prendre une avance de 4 points décisive à 41 secondes du terme grâce au précieux Sleva, Roanne a immédiatement recollé à -1 sur une réussite primée de Ronald March (18 points). Victime d’une faute au rebond défensif à 2 secondes du terme et sans trembler, Loren Jackson s’est chargé de faire passer Roanne en tête sur la ligne des lancers francs. Malgré une dernière tentative, Paris a finalement cédé et Roanne l’a emporté 97-98.

Lancés par un Allan Dokossi bien en jambes, Fos Provence a débuté très fort à Sportica. Dominants au rebond, les Fosséens ont réalisé un excellent premier quart-temps (12-27). Après avoir laissé passer la tempête, Gravelines-Dunkerque a pu compter sur un tandem Taylor-Kadji (14 unités chacun) efficace en pénétration pour remonter progressivement au score. Reboostés par le réveil de Jamar Diggs (14 points), les Sudistes sont parvenus à conserver un avantage de 5 points après 20 minutes (36-41).

Fos Provence a repris sa marche en avant au retour des vestiaires. Devant un John Jenkins (14 points) bien en vue, le duo Kromah-Mipoka s’est chargé de maintenir les Byers en tête. Sous la pression adverse, les hommes de Rémi Giuitta ont longtemps résisté au retour des Nordistes grâce à un Jamar Diggs précieux. Gravelines-Dunkerque n’a pas abdiqué, et a refait son retard sur le même scénario que celui de la première mi-temps. Mais cette fois, la remontée s’est avérée fatale à Fos-Sur-Mer. Sur un dernier shoot à 2-points très lointain et extrêmement compliqué, Brandon Taylor inscrit un invraisemblable game-winner. Après avoir pris l’avantage pour la première fois du match à moins de 2 minutes du terme, Gravelines-Dunkerque s’est imposé 74-72.

Au cœur d’un duel fermé en début de rencontre, Strasbourg a fait la course en tête sur le parquet de Bourg-en-Bresse. Dans une bonne dynamique, Matt Mitchell s’est joué de la défense bressanne et a montré la voie à la SIG. Mais la JL Bourg n’a pas décroché et a titillé une formation de Strasbourg dépassée par l’inépuisable Axel Julien. Précieux à l’intérieur, Eric Mika (11 points) a permis à la troupe de Laurent Legname de recoller sur un dernier rebond offensif avant la pause (34-34).

La SIG a marqué le retour sur le parquet par un nouveau coup d’accélérateur. Discret pendant les 20 premières minutes, John Roberson (10 points) a replacé les siens devant dès la reprise. La JL Bourg a progressivement inversé la tendance. Profitant d’un Hugo Benitez (11 points) brillant en fin de match, les Bressans ont combiné défense asphyxiante et paniers précieux pour recoller. Renversants, les hommes de Legname ont repris les commandes à 90 secondes du terme sur un tir à mi-distance de Benitez, et ne l’ont plus jamais lâché. Sans trembler en fin de match, Bourg-en-Bresse a assuré la victoire, l’emportant 65-57.

Orléans et Limoges débloquent leur compteur

Cholet a commencé pied au plancher à Orléans, se hissant en tête dès les premières minutes grâce au duo Artis-Diarra. Après quelques instants dominés par les visiteurs, l’OLB a rapidement inversé la tendance, Chris Warren prenant le meilleur sur la défense choletaise. Auteurs d’un très bon deuxième quart-temps, les hommes de Germain Castano ont imposé leur rythme jusqu’à la pause, terminant les 20 premières minutes à +13 (45-32).

De retour sur le parquet, Orléans a montré de la maîtrise et conservé son avance au score. Si D.J. Hogg (17 points) a longtemps essayé de lancer la révolte choletaise, les Maugeois ont peiné à trouver une solution à la paire Warren-Ndoye (21 points chacun). Et pourtant, dans un dernier souffle lors du quatrième quart, Dominic Artis (19 unités) a fait trembler l’OLB. À son tour, l’omniprésent meneur américain a amorcé la révolte choletaise, si bien que les visiteurs ont recollé à 3 points de retard à 2 minutes du terme. Mais Orléans ne s’est pas laissé submerger, et sous l’impulsion d’un duo Mutuale-Ndoye important dans le money-time, a repris sa route vers la victoire. Dans une atmosphère irrespirable, Orléans s’est finalement imposé 88-81.

Portés par un tandem Harper-Paumier bien en rythme, Limoges a pris les devants dès l’entame contre Le Portel. Sur le même rythme que lors des deux premières rencontres de la saison, Nicolas Lang (15 points) a tenté de propulser les siens en tête. Une première tentative mise en échec par un Johan Passave-Ducteil incontournable sous le cercle (17 points), mais rapidement relancée par des Limougeauds inspirés en attaque, et devant de 6 unités à la mi-temps (40-34).

Au retour des vestiaires, les deux équipes ont peiné à retrouver de la réussite aux tirs. Kruize Pinkins s’est illustré pour relancer le CSP, toujours gêné par l’imposant Passave-Ducteil dans la peinture. Bien aidé par une bonne séquence de C.J. Massinburg, Pinkins (18 unités en 16 minutes) s’est muté en héros de la soirée pour les Limougeauds. Impuissants malgré un dernier élan de Ngouama (10 points), les Portelois ont progressivement rendu les armes face à une formation de Cancellieri remontée. Monté en régime tout au long de la rencontre, Limoges a triomphé 77-64.

Boulogne-Levallois et Pau-Lacq-Orthez brillent

Will Cummings a lancé un derby des Hauts-de-Seine attendu entre Nanterre et Boulogne-Levallois. Face à un Patricio Garino pourtant efficace d’entrée de jeu, les Metropolitans 92 ont fait la course en tête en première mi-temps. Malgré un bon passage de Mouphtaou Yarou (11 points), Halilovic puis Hunter ont mené les Mets vers un premier break à quelques minutes de la mi-temps. Les hommes de Vincent Collet ont rejoint les vestiaires avec 11 points d’avance (35-46).

Boulogne-Levallois ne comptait pas s’arrêter en si bonne voie. Réglés à longue distance, les visiteurs ont démarré le troisième quart-temps par un 8-0. Si Nick Johnson (21 points) a tenté de relancer les siens tôt dans la reprise, les Metropolitans ont ensuite déroulé. Sollicité dans tous les secteurs du jeu, David Michineau a relancé la machine, alimentant parfaitement un Jordan McRae finalement rentré dans son match. À l’image du début de rencontre, le duo Cummings-Halilovic (19 et 16 unités) a porté la formation de Boulogne-Levallois vers un deuxième succès consécutif. Les dernières réussites de Bastien Pinault n’ont pas changé l’issue du match, les Metropolitans se sont défaits de leur voisin nanterrien 76-104.

Au sein d’une entame disputée à Pau, l’Élan Béarnais s’est hissé en tête grâce à un Gregor Hrovat tourné vers l’offensive. Mis en difficulté à l’intérieur par Gani Lawal (11 points en 16 minutes), les Palois ont répondu par l’intermédiaire d’une très bonne entrée de Hamady Ndiaye (8 points en moins de 4 minutes). Malgré un bon passage de Neal Sako ensuite, le feu follet Brandon Jefferson (14 points à la mi-temps) et Pau-Lacq-Orthez ont créé un premier écart au score à l’approche de la pause (47-37).

Sous l’impulsion d’une paire Jefferson-Hrovat (20 unités chacun) sur le même rythme qu’en début de match, les locaux ont poursuivi sur leur lancée dès le retour au jeu. Inarrêtable en attaque et galvanisé par le réveil de Justin Bibbins, l’Élan Béarnais a continué d’accroitre son avance. Si Grantham (16 points) a tenté de remobiliser les siens en fin de match, Pau-Lacq-Orthez a filé vers la victoire grâce à un bon passage du duo Leloup-Oniangue. Les Palois se sont finalement imposés 92-67.

Photo : Paris Basketball / MELO