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Nanterre et Cholet sur le fil, Monaco et Bourg-en-Bresse s’en sortent, Le Mans en démonstration

Au terme de rencontres haletantes, Nanterre s’est imposé sur le fil contre Limoges (88-87) tout comme Cholet sur le parquet de Strasbourg (73-74). Mis en difficulté, Monaco et la JL Bourg l’ont emporté à l’extérieur respectivement à Roanne (75-80) et contre Pau-Lacq-Orthez (71-79). De son côté, Le Mans a été peu inquiété par Boulogne-Levallois (83-65).

Artis délivre Cholet, Johnson sauveur de Nanterre

Lancés par un John Roberson bouillonnant à l’idée de retrouver les parquets du championnat de France, Strasbourg a pris les devants en début de rencontre. Mais le créatif D.J. Hogg et les siens ne se sont pas laissés distancer, recollant au score rapidement et profitant de la maladresse strasbourgeoise pour finir le premier quart-temps en tête. Une rencontre dont la densité physique a augmenté progressivement, ne laissant surnager qu’un D.J. Hogg de gala (16 points) dans un deuxième quart plus défensif. Avec l’aide d’une défense asphyxiante et d’un bon Yoan Makoundou pour finir de l’autre côté du terrain, les Choletais ont terminé la reprise à +8 (29-37).

De retour au jeu, Strasbourg n’a pas traîné pour recoller au score. Sous l’aile d’une paire Roberson-Cavalière (16 et 9 points) bien inspirée, la SIG a résisté aux nouveaux assauts de Makoundou (19 points) et a grapillé son retard sur l’ensemble du troisième quart-temps. Sur un dernier shoot de Gaylor Curier, les hommes de Lassi Tuovi ont conclu les 30 premières minutes à -1 (50-51) et sont brièvement repassés devant dès la reprise, par l’intermédiaire de Ike Udanoh (18 points). C’est toutefois Cholet qui a fait la course en tête pendant l’ultime quart-temps, résistant pendant 9 minutes aux salves strasbourgeoises lancées par Matt Mitchell. Dans un rude combat, ce même Mitchell a fini par donner l’avantage aux siens sur la ligne à moins d’une minute du terme, imité par son coéquipier Ike Udanoh à 13 secondes du terme (73-72, 39e). Plein de sang-froid, Dominic Artis (12 points) s’est emparé du dernier ballon pour Cholet. D’un stepback de loin à 2-points, l’audacieux Artis a fait exulter le banc choletais en inscrivant un shoot aussi compliqué que précieux. Strasbourg a hérité d’un dernier ballon mais n’est pas parvenu à inscrire un dernier panier, Cholet Basket l’a finalement emporté 73-74.

Pour lancer une rencontre qui s’annonçait alléchante, Nanterriens et Limougeauds ont entamé un jeu de question-réponse mené par un duel d’arrières Johnson-Harper. Si Timothé Crusol (16 points) a créé un premier écart en faveur du CSP, Nanterre a rapidement repris les devants via le tandem Senglin-Fischer (13 et 23 points). Très efficace de près comme de loin, ce même Luke Fischer a permis aux hommes de Donnadieu de creuser l’écart à 10 points sur une série de 8-0. Bousculé à l’approche de la pause, Limoges s’en est remis à son backcourt Crusol-Lang pour rester au contact après 20 minutes (46-41).

Au retour des vestiaires, Limoges a profité d’un rythme offensif plus calme pour reprendre les commandes grâce à un bon travail de Grismay Paumier (10 points). Une séquence qui a rapidement provoqué la réaction nanterrienne, faisant ainsi grimper l’intensité défensive des deux côtés. Après un court mano a mano, un bon passage de Demonte Harper (22 points) a permis au CSP de prendre 6 unités d’avance à la demi-heure de jeu (59-65). Un avantage encore accru par un Nicolas Lang (27 points) monté en gamme tout au long de la rencontre. Un temps déboussolés en défense, les locaux ont trouvé la solution en attaque pour ne pas décrocher. Si Limoges ne s’est longtemps pas laissé submerger grâce à un Nicolas Lang précieux et un Demonte Harper solide sur la ligne des lancers, Nick Johnson (27 points, 8 passes) et Nanterre avaient décidé d’un tout autre épilogue. D’abord à 8 mètres puis dans la raquette, s’offrant un « and one » crucial, le combo-guard américain a permis aux siens de reprendre l’avantage à moins de 5 secondes du terme. Une dernière séquence fatale aux Limougeauds et couplée à une ultime interception de Benjamin Sene, faisant exulter le banc et offrant la victoire à Nanterre (88-87).

Monaco en difficulté, Bourg-en-Bresse s’en sort

Face à l’un des cadors du championnat, Roanne est bien entré dans son match, tenant tête à une formation de Monaco à peine remise de son succès en EuroLeague face au Panathinaïkos. Sur sa bonne lancée, Danilo Andjusic (11 points) s’est chargé de montrer la voie aux siens en attaque et de prendre les commandes après 10 minutes. La machine monégasque a alors commencé à accélérer, profitant de sa profondeur de banc. Sous l’impulsion de son tandem March-Reddic (14 points chacun), la Chorale ne s’est pas démobilisée, remontant progressivement au score avant la pause (40-46).

Une fois lancé, Roanne ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin. Sur les pas d’un Juvonte Reddic inarrêtable et d’un Johnny Berhanemeskel en feu (15 points), les Choraliens ont entrepris leur remontée au score, faisant douter Monaco dès l’entame de la deuxième mi-temps. Impuissante, la Roca Team s’est appuyée sur un Rob Gray précieux (21 points) pour conserver un avantage bien que moindre. Sentant que l’exploit est proche à la halle Vacheresse, les Roannais ont continué à pousser. Et si Ronald March s’est montré précieux en fin de match, permettant à la Chorale d’égaliser, Monaco a plié mais n’a pas rompu. En mode « clutch », Paris Lee et l’infatigable Rob Gray ont fait la différence à quelques secondes du terme. Dans la douleur, Monaco s’est imposé 75-80.

En feu à peine le coup d’envoi donné, Dominique Archie (10 points dans le premier quart-temps) a parfaitement lancé une équipe de l’Élan Béarnais prête à tenir le choc face à la JL Bourg . Auteur d’une bonne entrée, C.J. Harris a permis aux siens de rester au contact, bien aidé par son intérieur Pierre Pelos (12 points). Galvanisés par un duo Benitez-Courby (10 et 16 points) inspirés en sortie de banc, les Bressans en ont même profité pour s’installer en tête. Sur un dernier tête-à-tête entre Mika et Chikoko, les hommes de Laurent Legname ont compté 7 points d’avance après 20 minutes (36-43).

Au retour des vestiaires, l’Élan Béarnais a montré un tout autre visage sur le plan collectif. Le réveil du duo de meneurs Jefferson-Bibbins (22 et 12 unités) a sonné la révolte paloise en attaque, obligeant Bourg-en-Bresse à redoubler d’efforts en défense et à dépenser beaucoup d’énergie. Dans leur élan, les locaux se sont hissés en tête à la demi-heure de jeu. De quoi garantir une fin de match couperet à Pau. En feu pendant le quatrième quart-temps, Brandon Jefferson et Maxime Courby se sont prêtés à un duel palpitant derrière l’arc. Un moment qu’a choisi Eric Mika (21 points) pour prendre les commandes de l’attaque bressanne, incontournable dans la raquette et offrant aux siens un avantage décisif en fin de rencontre. Sans trembler, Rasheed Sulaimon s’est occupé d’inscrire les derniers points de la JL Bourg sur la ligne, assurant ainsi leur succès 71-79.

Le Mans en démonstration

Le Mans a commencé fort en imposant rapidement son rythme à une formation de Boulogne-Levallois prise de court. Dominants à l’intérieur grâce à son duo Dante Cunningham – TaShawn Thomas, les Manceaux ont fait la course en tête dès l’entame malgré les prouesses offensives de Will Cummigs en face (17 points). Boulogne-Levallois a ensuite payé son manque de réussite, laissant le MSB filer au score. Solides à l’intérieur, les hommes d’Elric Delord ont rejoint les vestiaires avec 8 points d’avance (38-30).

Comme en début de rencontre, le MSB est rentré sur le parquet dans les meilleures dispositions, s’octroyant 10 points d’avance tôt dans le quart-temps grâce à un nouveau bon passage de Scott Bamforth (18 points, 8 passes). En face, les joueurs de Vincent Collet n’ont jamais réussi à suivre le tempo. Si Vince Hunter (17 points) s’est employé pour ramener les siens, Le Mans est resté infaillible et s’est envolé au score (68-44, 30e). Peu inquiétés sur la fin de rencontre, les Manceaux ont déroulé dans le quatrième quart-temps à l’image du dominant TaShawn Thomas (16 points, 18 rebonds) et de l’imposant Williams Narace (14 unités). Malgré un dernier élan de Tomer Ginat (11 points), les Metropolitans ne sont par parvenus à réduire leur déficit. Le Mans a triomphé 83-65.