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Lyon-Villeurbanne souffre mais passe

Mis en difficulté par Boulogne-Levallois, Lyon-Villeurbanne a tout de même réussi à rejoindre Le Mans en demi-finale de la Leaders Cup (72-65). Le résumé présenté par SiliGom.

Siligom

Il a suffi d’une minute. Le temps que Victor Wembanyama sorte, touché au genou, alors que Lyon-Villeurbanne ne menait que 60-57. Le prodige des Metropolitans 92 allait plutôt bien, s’est testé pendant quelques instants sur le banc mais LDLC ASVEL en a profité pour faire l’écart. Pendant qu’il était out, Amine Noua a marqué de loin, Dee Bost l’a imité et les Villeurbannais se sont envolés (65-57, 35e minute).

Quelques instants plus tard, Victor Wembanyama est revenu mais le champion rhodanien avait retrouvé la confiance. Le score s’est envolé jusqu’à 70-59 et Boulogne-Levallois ne s’en est jamais remis. Dommageable pour des Metropolitans 92 qui s’étaient bien battus avant, en revenant de -13 à -3, malgré un effectif clairement déficitaire en quantité. Avec ses 29 points et 16 rebonds, Wembanyama a longtemps caché les défaillances franciliennes. Mais pour un exploit de sa part, il y avait un gros shoot de Jonah Mathews, un tour de magie de Nando De Colo, un coup d’accélérateur de Dee Bost, etc. Et surtout plus rien dans le moteur à la fin. Historiquement pas forcément performante en Leaders Cup, l’ASVEL s’impose 72-65 et rejoint Le Mans dans le dernier carré.

Les réactions :

Bilal Coulibaly : “On n’est pas passé loin de la victoire. On aurait aimé la chercher mais la fatigue et le manque de lucidité ont beaucoup joué. Nous sommes quand même fiers de notre match, le coach aussi. On avait vraiment envie de gagner, on a donné tout ce qu’on avait. C’était grandiose ce soir, il y avait vraiment du monde. Même l’entrée sur le parquet m’a fait bizarre, je n’ai pas l’habitude. Quand les blessés reviendront, il n’y a pas de raison de ne pas aller chercher la victoire.”

Vincent Collet : “Nous avons été très valeureux, voire presque héroïques. On a vraiment tout donné, on s’est battu, presque accroché. J’aurais aimé que la faute sur Victor soit sifflée, et que ça évite sa sortie. J’aurais voulu voir jusqu’où on pouvait les pousser. Mais ce qui nous est arrivé n’est pas dramatique. Il aurait fallu une rotation de plus à la mène pour tenir la balle. En attaque, nous étions démunis, il y avait beaucoup de possessions où l’on n’arrivait pas à installer ce que l’on voulait faire. On a beaucoup mieux joué en deuxième mi-temps. On a pu résister car notre tête de proue, Victor Wembanyama, a été exceptionnelle. Un très grand leader. Avant ça, il a joué comme un joueur d’exception. Il a tenu l’équipe dans tous les domaines.”

T.J. Parker : “Cela n’a pas été facile. On a pu le voir avec Monaco et Cholet que le premier match est toujours le plus compliqué en Leaders Cup. Il y a eu un grand Victor en face qui a mis des tirs très difficiles. Tout le monde peut gagner cette Leaders Cup. On va jouer contre une équipe du Mans qui est très forte. La fatigue va rentrer en compte. Il y a deux matchs pour un trophée, il faut la mettre de côté. Ce soir, on a pu faire les stops quand il fallait. Sur les trois – quatre dernières minutes, on a eu l’agressivité défensive nécessaire. Contre le MSB, il ne faudra surtout pas redonner de deuxième chance.”

Nando De Colo : “C’était un match de Leaders Cup. Il n’y a pas forcément de favori avant, c’est une finale chaque jour. Cela passe par beaucoup de détails. Ce soir, on a contrôlé le match, même si on s’est fait quelques frayeurs. Maintenant, il faut bien se reposer. Le Mans sera une opposition sur un style différent. Si l’on veut faire un résultat ce week-end, il faut juste se concentrer sur nous. Collectivement, on devra être sur la même page et faire le boulot pour aller le plus loin possible.”