
En matchs en retard de Betclic ÉLITE, Lyon-Villeurbanne et Strasbourg ont assuré l’essentiel contre Nanterre et Le Portel.
Le champion se rapproche de la tête
Et de six ! Qui arrêtera Lyon-Villeurbanne en 2022 ? Depuis leur faux pas lors du dernier match de l’année contre Limoges, les champions de France sont injouables en Betclic ÉLITE. Et pourtant, Nanterre a tout bien fait ce vendredi soir à l’Astroballe, au point d’emmener les Rhodaniens en prolongation (77-77 mais défaite 91-95 au final). Les hommes de Pascal Donnadieu ont surtout eu le malheur de tomber sur l’un des plus gros joueurs du championnat en état de grâce : Chris Jones, auteur de 24 points à 10/17, 11 passes décisives et 3 interceptions. Bien épaulé par ses intérieurs James Gist (16 points à 7/8) et Youssoupha Fall (10 points et 10 rebonds), l’ancien meneur du Maccabi Tel-Aviv a permis aux siens de se défaire d’une magnifique équipe francilienne, emmenée par un excellent cinq majeur, tous entre 14 et 18 unités. En vue du derby de dimanche à Bourg-en-Bresse, programmé dans moins de 43 heures, avoir joué 45 minutes n’est pas forcément une excellente nouvelle pour l’ASVEL mais l’essentiel est au bout : un sixième succès de rang qui accentue encore plus la pression sur le leader Boulogne-Levallois.
Le Portel stoppé
Trois semaines après avoir été surpris au Rhénus par la lanterne rouge porteloise, Strasbourg est allé prendre sa revanche au Chaudron (88-84). Mais depuis, le contexte était totalement différent pour les Stellistes : l’ESSM restait sur quatre victoires de rang et s’était extirpée de la dernière place. Soit un vrai joli coup pour la SIG, fomentée dans le dernier quart-temps avec une série qui l’a mené jusqu’à sept points d’avance (78-85, 39e minute). Les récentes recrues Jordan Howard et Kameron Taylor se sont toutes les deux fendues de 13 unités mais c’est Matt Mitchell qui s’est offert le costume de héros du soir, avec 21 points à 6/8 et 4 rebonds. En face, Devin Davis a excellé (21 points et 7 rebonds) mais cela n’a pas suffi. Les hommes d’Éric Girard manquent l’occasion de sortir de la zone rouge.