Dos au mur, l’ASVEL a réagi en champion : les Villeurbannais l’ont emporté 85-68 à Monaco et disputeront un cinquième match décisif samedi à l’Astroballe.

Cinq jours après, les spectateurs de Gaston-Médecin ont eu droit à la copie conforme du Match 2 où l’ASVEL avait corrigé Monaco. Alors que le titre de champion de France lui tendait les bras, la Roca Team s’est complètement écroulée à domicile.

Un effondrement qui a démarré dès le premier quart-temps (2-12, 5e minute), sous les coups de butoirs d’un Élie Okobo déchaîné. Alors que l’écart est monté jusqu’à 16 unités en première période (14-30, 13e minute), les joueurs de la Principauté ont juste connu un seul bon passage pour réanimer l’espoir : un 9-0 instillé par Dwayne Bacon (23-30, 16e minute). Toutefois, coutumier du fait à Monaco où il avait déjà marqué un invraisemblable buzzer beater en EuroLeague fin novembre, William Howard s’est chargé de remettre Lyon-Villeurbanne sur les bons rails (28-41, mi-temps). La suite ne fut qu’une longue démonstration rhodanienne : portés par un magnifique Chris Jones (19 points à 6/11 et 2 passes décisives), les hommes de T.J. Parker ont fait cavaliers seuls, au point de compter 27 points d’avance en toute fin de troisième quart-temps (36-63, 30e minute). La légère réaction d’orgueil monégasque (64-75, 38e minute), inspirée par Mike James (34 unités à 10/19), n’y aura rien changé : si elle veut être enfin sacrée championne de France, l’AS Monaco devra retourner s’imposer à l’Astroballe !

Pas plus tard que la semaine dernière, la Roca Team a prouvé qu’elle était capable de le faire. Mais le scénario commence à furieusement rappeler celui de 2019, où l’épilogue du championnat s’était joué dans l’étuve de l’Astroballe un soir de canicule… Ce soir-là, l’ASVEL avait eu le dernier mot (66-55).

Photo : Hervé Bellenger / IS