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L’exploit de la JL Bourg !

Comme souvent, la Leaders Cup est un tournoi de surprises. Et la JL Bourg n’a pas dérogé à la règle, boutant le favori monégasque hors de la compétition (102-92). Le résumé présenté par SiliGom.

Siligom

Il y avait comme un air de 2019 à Saint-Chamond… Il y a quatre ans, la JL Bourg avait entamé la Leaders Cup en boutant le favori hors de Disney (84-82 contre Lyon-Villeurbanne). Et dans la Loire, s’il ne reste plus que Maxime Courby en survivant de l’épopée de Marne-la-Vallée, les Bressans ont réussi à faire de même, si ce n’est encore plus fort (102-92 contre Monaco) !

Devant pendant la quasi-intégralité du match, toujours avec un matelas de 4 à 10 points d’avance malgré les fautes (33), les hommes de Frédéric Fauthoux auraient pu craquer dans le money-time. Mike James (26 points et 6 passes décisives) a enfilé son costume de super-héros et l’AS Monaco a pris les devants (89-88, 39e minute) pour la première fois depuis le milieu du deuxième quart-temps (38-37). Mais les Burgiens ont réussi l’exploit de ne pas craquer mentalement, d’abord portés par un and-one d’Amida Brimah sur rebond offensif avant que Mike James ne leur offre pratiquement le match en sortant de ses gonds après sa cinquième faute : une technique, puis une autre, pour une pluie de lancers-francs. Mais il ne faudra pas résumer la victoire de la Jeu qu’à cette colère de la star monégasque : la JL l’avait mérité bien avant !

Les réactions

Chima Moneke : “C’est très décevant. 102 points dans le jeu européen, c’est gênant. Il faut que l’on joue avec plus de fierté d’un point de vue défensif. Si l’on a perdu, c’est uniquement de notre faute. On a raté des lay-ups, des lancers-francs, on a vraiment fait des choses stupides. C’est inacceptable, l’écart final ne reflète pas le scénario. De perdre par dix points alors qu’on menait à deux minutes de la fin, c’est un manque de discipline chez nous. Mais on ne mérite pas de gagner.”

Sasa Obradovic : “La meilleure équipe va en demi-finale. Et pourquoi ont-ils été meilleurs ? C’est ça la question. Vous avez dit que nous étions trop forts pour ce championnat mais vous voyez bien que non. Pour tout, cette équipe doit se battre à 100%, et on ne l’a pas fait dès la première possession. Tout le monde doit assumer ses responsabilités, moi le premier. Mais il faut souligner le grand match : dès que l’on revenait, ils trouvaient une façon de marquer, parfois de manière complètement inattendue. Notre approche a été mauvaise. La JL a beaucoup de qualités, à commencer par un gros collectif. Ils jouent tous l’un pour l’autre. On a mal réagi à certaines situations frustrantes, on ne doit pas sur réagir sur des problèmes d’arbitrage.  Les arbitres ont fait des erreurs des deux côtés mais où est notre concentration ?! Sur les coups de sifflets ou sur la prochaine action ? 100 points encaissés, pour un prétendant aux playoffs de l’EuroLeague, c’est beaucoup trop… On était peut-être à la limite de nos fatigues physiques et mentales. Il faut que l’on analyse ce qui s’est passé et qu’on reparte de l’avant. Aujourd’hui, c’était inacceptable.”

Hugo Benitez : “On mérite la victoire. On a été devant tout le long, parfois avec des vrais écarts. Personne n’avait gagné deux fois contre Monaco, on n’avait pas besoin d’extra-motivation. On savait qu’on était les outsiders. Une saison est faite de hauts et de bas, on est resté tous ensemble. Battre deux fois Monaco, ce n’est pas anodin. Mais il faudra confirmer, car si on perd demain, ça ne servira à rien. Dijon est une grosse équipe, il ne va pas falloir se relâcher et penser que ça va être plus facile. Il nous reste deux matchs pour un trophée. Je n’ai jamais gagné un titre au niveau pro, j’ai vraiment envie de marquer le coup.”

Frédéric Fauthoux : “Les 12 joueurs sont rentrés en jeu. C’est ce que l’on fait depuis le début de saison, on a une équipe homogène. Les responsabilités et le temps de jeu sont répartis depuis le début de saison. Le défi physique proposé par Monaco a été très relevé mais on n’a pas reculé. C’est même la première fois de l’année où l’on a réussi. C’est une grosse performance : Monaco était l’archi-favori, avec l’équipe type. C’est très appréciable comme victoire.  Maintenant, il ne faudra pas penser qu’on devient l’archi-favori à notre tour.”