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Le triplé pour Lyon-Villeurbanne !

Au terme d’une rencontre inoubliable contre l’AS Monaco (84-82, a.p.), LDLC ASVEL a remporté le 21e titre de champion de France de son histoire. Le club villeurbannais signe le premier triplé depuis 32 ans.

“Il faudra être les agresseurs d’entrée”, avait prévenu Chris Jones à l’issue du Match 4. Lyon-Villeurbanne tient parole et pilonne d’entrée l’AS Monaco. Le duo Élie Okobo – Marcos Knight fait des étincelles et l’ASVEL s’envole (24-7, 8e). Mais contrairement à leurs deux défaites de la série, la Roca Team n’abandonne pas. Les hommes de Sasa Obradovic se mettent à défendre, provoquent des pertes de balle rhodanienne, bénéficient du réveil d’Alpha Diallo et remontent progressivement (31-26, 15e minute).

Si l’ASVEL maîtrise bien la fin de la première période (43-33, mi-temps), les coéquipiers de William Howard sont étouffés au retour des vestiaires. Le trio James – Lee – Bacon ne score pas mais la Roca Team existe par son intensité et trouve encore en Jerry Boustiele un précieux facteur X. Résultat, les compteurs sont remis à zéro (53-53, 30e minute).

Incroyable William Howard !

Le money-time est celui des grands joueurs. Et Mike James en est un. La superstar monégasque enchaîne deux tirs primés de très haut niveau, puis deux lancers-francs, afin de donner le momentum à l’ASM (55-61, 32e). Mais Chris Jones en est un également : alors que l’ASVEL semblait dans les cordes (60-68), l’ancien meneur du championnat mongol ramène son équipe, bien secondé par Élie Okobo qui croit même offrir le titre aux siens sur un and-one à 1,8 seconde du buzzer final. Mais le Bordelais rate son lancer-franc.

Prolongation : les montagnes russes continuent. Howard et Okobo s’unissent pour un 5-0 (80-75, 43e minute), la Roca Team réplique par un 6-0 (80-81, 44e minute). La dernière minute sera celle de William Howard. Le Ligérien est entré avec fracas dans la grande histoire de l’ASVEL grâce à un tir primé – son deuxième de la prolongation – puis un contre monumental sur Paris Lee qui partait offrir le titre en contre-attaque à l’AS Monaco. L’Astroballe pouvait exploser, la couronne revenait encore à l’équipe lyonnaise (84-82).

Au terme d’un match de légende, n’ayons pas peur des mots, l’ASVEL remporte son troisième titre d’affilée et réalise le premier triplé depuis Limoges 1988 – 1990. Monumental !

Photo : Hervé Bellenger