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Le Mans – LDLC ASVEL : le champion poursuit son redressement

Moins de 48 heures après avoir joué à l’autre bout de l’Europe, à Moscou, LDLC ASVEL s’en est sortie in extremis au Mans. Grâce à deux lancers-francs d’Élie Okobo à 1,2 seconde du buzzer, le champion de France s’est imposé 81-80.

Faute ou pas faute ? Le débat risque de secouer Antarès toute la soirée tant l’action qui change le match peut être interprétée de différente manière. À 1,2 seconde du buzzer final, alors qu’Elie Okobo était dos au cercle et particulièrement mal engagé, Terry Tarpey a fait un pas en trop. « S’il y a faute là, il y a faute toutes les trois secondes », regrettait Elric Delord, l’entraîneur sarthois, au micro de beIN Sports. Mais la décision arbitrale peut aussi se justifier par le trop plein d’engagement de l’ailier franco-américain et est surtout irrévocable. Sur la ligne des lancers-francs, l’ancien meneur des Phoenix Suns n’a ensuite pas laissé passer sa chance : 2/2, victoire de LDLC ASVEL (81-80).

“Une belle image” montrée par LDLC ASVEL

Un succès, le deuxième d’affilée dans l’Ouest après Cholet dimanche dernier, qui fera le plus grand bien à une équipe pas toujours souveraine en Betclic ÉLITE cette saison. Si aucun coup de sifflet n’avait été donné sur cette dernière balle, Lyon-Villeurbanne aurait même basculé en dehors du Top 8. Au lieu de cela, l’équipe de T.J. Parker se place désormais à la cinquième place (9v-6d), à égalité avec son adversaire du soir. « C’est une super victoire, on en avait besoin en Betclic ÉLITE où l’on a déjà lâché beaucoup de matchs », reconnaissait le technicien rhodanien. « Après notre voyage de 14 heures hier depuis Moscou, les gars ont montré une belle image aujourd’hui. On a rectifié le tir défensivement en seconde mi-temps. On sait que c’est notre identité de toute façon. »

Des deux côtés, la première période avait effectivement été particulièrement offensive (49-45 pour LDLC Asvel). La suite fut beaucoup plus physique, proche de la pièce en l’air par moment, même si les coéquipiers de Chris Jones (12 points) avaient bien cru avoir fait le plus dur par un 7-0 en début de quatrième quart-temps (64-71, 33e minute). L’activité de Terry Tarpey (10 points, 6 rebonds et 4 passes décisives) permit ensuite au MSB de remonter, avant que le revenant Kaza Kajami-Keane (13 points et 7 passes décisives) ne délivre Antarès à 10 secondes du buzzer dans le trafic (80-79). C’était sans compter sur la malice d’Élie Okobo (13 points et 7 passes décisives)… Particulièrement cruel pour le MSB, même si Elric Delord s’attachera à dire toute sa fierté après le match.

Photo : Dominique Breugnot