
Lors du Match 1 de sa demi-finale contre l’Élan Béarnais, l’AS Monaco n’a laissé aucune chance aux Palois (94-65).
Fini de rire ! Comme l’ASVEL la veille, après une série poussive en quart de finale contre Strasbourg, l’AS Monaco a envoyé un message fort lors du Match 1 de sa demi-finale contre l’Élan Béarnais (94-65). Obligés de cravacher face à la SIG après avoir compté jusqu’à 20 points de retard en première mi-temps, les coéquipiers de Yakuba Ouattara (15 points à 6/8, 5 rebonds et 2 contres) se sont assurés de ne plus commettre la même erreur. Une entame autoritaire, dans le sillage de Mike James (10 points), leur a permis de se mettre à l’abri d’entrée (33-19, 13e minute).
Soit une vraie opportunité manquée pour Pau-Lacq-Orthez, coupable d’une rencontre en dilettante. “On ne fait pas une course de Formule 1 avec une 2CV”, s’agaçait Éric Bartecheky. “On n’a pas du tout été à fond dès le début du match. On laisse James planter des trois points, on ne résiste pas sur les un-contre-un ou les post-up. J’ai été surpris de voir le manque d’engagement de notre part.” Sacré champion de France dans cette même salle Gaston-Médecin en 2018 avec le MSB, le technicien marnais a maintenant moins de 48 heures pour trouver les mots justes. Les deux équipes ont de nouveau rendez-vous samedi à 16h15 pour le deuxième match.
Photo : Miko Missana