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Cornely et Boynton en monstres de sang-froid, Lyon-Villeurbanne poursuit sa remontée

Que d’évènements ce samedi soir en Betclic ÉLITE ! Des tirs décisifs, des séries qui se poursuivent et des victoires décisives pour le maintien : l’essentiel de la 25e journée à lire ici.

Lyon-Villeurbanne passe la cinquième à Fos

Malmenée pendant 15 minutes à Fos (25-16 pour les locaux), l’ASVEL a finalement su appuyer sur l’accélérateur au bon moment pour décrocher une cinquième victoire consécutive en Betclic ÉLITE, une dixième sur le sol français si l’on ajoute la Leaders Cup et la Coupe de France. Régional de l’étape, soutenu par des dizaines de Fuvelains, Yves Pons a sonné la révolte d’une énorme claquette dunk avant que Nando de Colo ne porte l’estocade. Alors que les BYers ont plusieurs occasions de passer à +10, ils ont finalement basculé à la pause à -7 (34-41). Trop dur à encaisser pour la suite… Et même s’ils sont revenus à -4 à l’orée du money-time (64-68), la sérénité du duo De Colo – Bost a permis à Lyon-Villeurbanne de valider l’essentiel (74-80). L’ASVEL lorgne de plus en plus sur la deuxième place, avec les défaites de tous ses concurrents directs.

Paris enfonce Cholet

Sans T.J. Campbell, tout est plus compliqué ? On dirait que oui. Sans son maître à jouer, Cholet Basket a d’abord perdu de manière honorable en Coupe de France contre l’ASVEL avant de sombrer à Gravelines mardi. Un accident de parcours ? La sortie de ce samedi contre Paris accrédite la thèse inverse. De 35-34 à 43-65, l’équipe de Laurent Vila a connu un trou d’air fatal à la Meilleraie, malgré la première convaincante de Bogdan Bliznyuk (16 points). Mais en face, les shooteurs étaient de sortie (14/41 à trois points), avec quatre joueurs entre 13 et 15 unités.

Strasbourg lâche du lest

Quasiment inoffensif jusque-là à l’extérieur, vainqueur seulement à Blois en déplacement, encore impuissant la semaine dernière (86-108), Gravelines-Dunkerque a certainement signé sa victoire de référence sur la route, au Rhénus qui plus est. Un succès frappé du sceau de Kenny Boynton (22 points à 7/11, 4 rebonds et 6 passes décisives), auteur du shoot décisif à 1,6 seconde de la fin (90-91). Un tir qui pourrait peser très lourd dans la saison alsacienne : malgré un Marcus Keene héroïque (32 points à 10/16 en 25 minutes), la SIG a perdu gros dans la course aux playoffs.

Thomas Cornely, héros de Blois

À Pau, dans un match crucial pour le maintien, Thomas Cornely (18 points, 3 rebonds et 9 passes décisives) n’a pas réussi qu’un shoot décisif… Non non, il en a marqué deux. Le meneur historique de l’ADA a d’abord arraché la prolongation à trois points (71-71) avant de récidiver, toujours derrière la ligne majorée, pour le gain du match (80-83). Incroyable ! Le capitaine a été parfaitement soutenu par un Robert Johnson des grands soirs (25 points, 7 rebonds et 2 passes décisives). De quoi permettre à l’ADA de prendre une longueur d’avance sur Pau-Lacq-Orthez, désormais bon dernier. “Mes deux tirs ? Ce sont des faits de jeu”, a répondu le héros Cornely dans les colonnes de La Nouvelle République. “J’ai la possibilité de les prendre, donc je le fais et ils sont dedans. Si je ne les mets pas, Pau aurait aussi mérité sa victoire. Les joueurs se sont bien battus. Cela tombe de notre côté ce soir alors qu’on a perdu deux ou trois matchs au buzzer cette année, et cela fait mal dans ce championnat où les victoires sont dures à obtenir.”

“La bouffée d’oxygène” de Nanterre

Comme à Pau, le match entre Nanterre et Nancy valait cher pour le maintien et il est tombé entre les mains des Franciliens. Une entame canon (16-7, 5e minute) a suffi pour permettre à la JSF de mettre la main sur la rencontre pour le reste des débats. Avec 18 points et 9 rebonds, Miralem Halilovic a réalisé l’un de ses meilleurs matchs sous le maillot nanterrien. “On va prendre le temps de savourer même si on rejoue dès mardi”, souffle Pascal Donnadieu. “C’est 10 matches à la vie, à la mort. Il faudra mettre les ingrédients qu’on a mis contre Nancy. Ce soir, c’est une grosse bouffée d’oxygène !” Vaincu 75-81, désormais relégable, le SLUC va devoir se remettre la tête à l’endroit avant une nouvelle rencontre décisive contre Blois.

Photo : Pascal Thurotte