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ITW Neal Sako : “C’est sympa de revenir à la Meilleraie !”

Pivot de Cholet Basket entre 2022 et 2024, désormais à Lyon-Villeurbanne, Neal Sako sera de retour à la Meilleraie dimanche à 19h à l’occasion d’un gros choc de haut de tableau en Betclic ÉLITE.

Neal, qu’est-ce que ça te fait de revenir à la Meilleraie ce week-end ?

En général, ça fait toujours plaisir de retourner dans un ancien club. En l’occurrence, ça s’est bien passé à Cholet, où j’ai vécu deux belles années. C’est forcément sympa de revenir à la Meilleraie où il y a toujours une bonne ambiance. C’est cool !

Tes deux saisons à Cholet ont permis à ta carrière de basculer dans une nouvelle dimension…

Mon but est de progresser chaque année. J’ai passé des caps lorsque j’étais à Cholet, et ça s’est accompagné de bons résultats collectifs. Donc oui, on peut parler d’années fructifiées.

Si tu devais retenir une seule image de Cholet Basket ?

Je dirais la finale de la FIBA Europe Cup perdue contre Wloclawek. J’ai revu des vidéos récemment parce que c’était presque il y a deux ans jour pour jour, le 27 avril 2023. Il y avait une ambiance incroyable. Je n’avais jamais ressenti un tel soutien du public à domicile. Une seule image, ce serait l’ambiance lors de cette finale.

Es-tu surpris de la très belle saison de Cholet Basket ?

Surpris, je ne sais pas, mais je ne pense pas qu’il y avait grand monde qui pouvait leur prévoir une telle saison. Tout le monde sait que Cholet n’est pas un des plus gros budgets du championnat. En plus, il y a eu un changement de coach. Même si des joueurs majeurs sont restés, on ne savait pas trop à quoi s’attendre. Je pense qu’ils ont surpris beaucoup de monde cette saison.

Dimanche, ce sera un gros match d’un point de vue comptable aussi…

Oui, c’est simple : ils sont 4e, nous on est premiers à égalité. Si on veut garder cette première, il faut faire un sans-faute jusqu’à la fin de la saison. Il faut gagner les trois prochains matchs et ça commence par Cholet.

Cette première place est donc vraiment devenue un objectif pour Lyon-Villeurbanne…

Oui, ça l’est. En y étant, c’est normal de vouloir la conserver. C’est pour ça qu’on va tout faire pour gagner les trois rencontres restantes.

L’ASVEL a trouvé son rythme à l’approche des playoffs : vous êtes sur huit victoires d’affilée en championnat, invaincue depuis la Leaders Cup…

C’est clair que si on isole les matchs de Betclic ÉLITE, on est sur une bonne série. Mais il y a eu pas mal de défaites entre temps en EuroLeague donc ça remet les choses en perspective. Après, je pense qu’on a appris de nos erreurs du début d’année, où il y a eu des défaites évitables. Le calendrier, sans l’EuroLeague, s’est aussi allégé et ça nous permet de mieux préparer les matchs en France. On les aborde avec plus d’énergie.

Les semaines ne sont pas trop longues du coup ?

(Il rit) Si, un peu. Ça fait une grosse différence par rapport au reste de la saison mais on s’adapte. On s’entraîne différemment pour progresser individuellement et collectivement sur des choses dont on a besoin, qu’on ne pouvait pas forcément faire plus tôt.

Pour toi, ce n’est pas encore l’heure du bilan mais comment juges-tu sa saison pour l’instant ?

Individuellement et collectivement, je dirais qu’on fait une saison correcte. Mais les playoffs aideront justement à tirer le vrai bilan.

Le paradoxe est que tu as de meilleures statistiques en Euroleague (9,6 points et 6,2 rebonds) qu’en Betclic ELITE (7 points et 6 rebonds) malgré le même temps de jeu…

Franchement, je ne saurais pas l’expliquer. C’est une bonne question. Je ne sais pas trop… J’ai l’impression que le spacing est différent en EuroLeague. Peut-être que le rythme et le timing m’ont plus réussi. Vu qu’il y avait beaucoup de matchs, j’arrivais parfois avec moins de jus le week-end que pendant la semaine. C’est peut-être un facteur d’explication, il y en a d’autres.

Au bilan de ta saison, il faudra aussi ajouter ton arrivée en équipe de France…

C’est vraiment un point positif de ma saison oui ! J’ai beaucoup appris en équipe de France, surtout que l’objectif était assez clair : se qualifier pour l’EuroBasket 2025. C’était une super expérience.