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Boulogne-Levallois met Monaco K.O., Le Mans et Pau-Lacq-Orthez s’en sortent

Attendu comme le choc de la deuxième journée de Betclic ELITE, Boulogne-Levallois a dominé Monaco (108-81). Mis en difficulté, Le Mans et Pau-Lacq-Orthez ont pris le meilleur sur Nanterre (86-75) et Cholet (77-80). De son côté, l’ASVEL a déroulé contre Le Portel (69-94) et Châlons-Reims a facilement disposé de Roanne (105-84).

Boulogne-Levallois assomme Monaco

La réaction était attendue pour une formation de Boulogne-Levallois passée à côté de son premier match de championnat au Mans. Et elle ne s’est pas fait attendre longtemps. Sous l’impulsion d’un duo Cummigs-Hunter en feu (14 points, 13 passes pour le premier, 16 points pour le deuxième), les Metropolitans 92 ont rapidement pris de court une équipe de Monaco sans solution. Si l’axe 1-5 monégasque James-Fall Faye s’est particulièrement distingué en fin de première période, les hommes de Vincent Collet ont continué à dérouler offensivement (28 points dans le premier quart-temps, 31 dans le deuxième). Grâce à un bon passage du dernier venu Nobel Boungou-Colo (14 points), les Mets ont terminé la reprise avec un avantage de 17 points (59-42).

Au retour des vestiaires, Boulogne-Levallois n’a pas levé le pied. Encore en acclimatation au championnat de France, Jordan McRae (14 points) a fait profiter de sa panoplie offensive variée au public, tandis que Vince Hunter a continué à dominer dans la raquette. En face, l’AS Monaco n’est jamais parvenu à suivre le rythme effréné proposé par les locaux. Et si Mike James a livré une belle copie individuelle pour sa première en Betclic ELITE (22 points), ses tentatives couplées aux efforts de Donatas Motiejunas (11 points en 18 minutes) n’auront pas été suffisantes pour revenir dans le match. Grâce à un dernier passage remarqué de David Michineau (12 unités), les Metropolitans 92 envoient Monaco au tapis et l’emportent 108-81.

Le Mans et Pau-Lacq-Orthez dans la douleur

Bien lancés par un Dante Cunningham en jambes (13 points), les Manceaux ont commencé fort face à Nanterre. En face, la troupe de Pascal Donnadieu comptait bien enchainer, après son succès en toute fin de rencontre face à Limoges. Sous l’impulsion d’un Patricio Garino précieux à l’intérieur comme à l’extérieur, les Nanterriens sont parvenus à rester au contact et ont même pris les devants à l’approche de la pause. En réussite à longue distance, Jeremy Senglin (10 points) s’est occupé de relancer la formation des Hauts-de-Seine, qui a terminé les 20 premières minutes en tête (35-42).

De retour sur le parquet d’Antarès, Nanterre a repris sur des bases offensives élevées, et s’est progressivement détaché au score par l’intermédiaire d’un Luke Fischer dominant dans tous les secteurs du jeu (14 points). Alors que les visiteurs s’octroyaient une avance confortable, Le Mans a passé un coup d’accélérateur pour finir le troisième quart-temps, renversant ainsi le momentum de la rencontre. Grâce à un 12-2, les hommes d’Elric Delord ont recollé au score et ainsi mis la pression sur une formation nanterrienne moins en réussite. Un changement de momentum reflété par deux dunks retentissants de Kenny Baptiste (14 unités) et Valentin Chery, permettant au MSB de reprendre les commandes. Si Nick Johnson (17 points, 7 rebonds) s’est démené pour ramener les siens dans la course, Nanterre s’est trouvé à bout de souffle devant les salves offensives de Williams Narace (14 points, 8 rebonds) et ses coéquipiers. Le MSB s’est finalement imposé 86-75.

Solide en défense dès l’entame à Cholet, l’Élan Béarnais a pris les commandes sous l’aile d’un tandem Bibbins-Chikoko bien en rythme des deux côtés du terrain. Si Artis a tenté de remettre immédiatement les siens dans la course, Giovan Oniangue (15 points) a permis à Pau-Lacq-Orthez de réaliser un premier break à +10. Mais sous l’aile d’un Hugo Robineau efficace et sur un dernier shoot de D.J. Hogg, Cholet a réduit son déficit au score en fin de première période (33-39, 20e).

Ce même D.J. Hogg (22 points) a enclenché de nouveau la réaction choletaise au retour des vestiaires. Si Brandon Jefferson s’est fait remarquer en face, permettant à l’Élan Béarnais de rester devant au score, l’athlétique Hogg s’est octroyé le droit de réveiller la Meilleraie d’un dunk ravageur. Allié à un Dominic Artis précieux à l’intérieur (18 points), l’Américain s’est chargé de montrer la voie aux siens pour revenir au score, et même passer devant sur un « and-one » de Nianta Diarra. Mais l’Élan Béarnais n’avait pas prévu de lâcher les armes de sitôt. En créateur, Brandon Jefferson (14 points, 4 passes) sert Dominique Archie, qui se réveille de loin et sanctionne deux fois de suite la défense choletaise. Sans trembler, Dominic Artis a inscrit son seul tir à 3-points de la partie pour permettre à Cholet d’égaliser à moins de 30 secondes du terme. Cette fois en mode scoreur, l’impitoyable Brandon Jefferson profite d’un ultime rebond offensif d’Archie pour dégainer à longue distance et sceller le sort d’une rencontre palpitante. Pau-Lacq-Orthez a finalement triomphé à Cholet 77-80.

L’ASVEL et Champagne Basket en démonstration

Dans un début de match très offensif, l’ASVEL a pris les devants grâce à un duo Jones-Osetkowski toujours sur sa lancée de la victoire face au BCM. En face, Le Portel a profité du bon passage de Devin Davis (16 points) pour rester au contact après 10 minutes, mais s’est ensuite rapidement retrouvé distancé de 10 unités. Excellents en première mi-temps, Jones et Osetkowski (12 et 14 points après 20 minutes) ont même propulsé les Villeurbannais à +21 (33-54) pour terminer un deuxième quart-temps entièrement dominé (9-24).

Sur sa lancée, le duo de Villeurbannais du soir a continué de briller, laissant ensuite la place à un Charles Kahudi très efficace (11 points en 15 minutes). Malgré une bonne séquence de Jo Passave-Ducteil, les Nordistes n’ont pas su revenir à hauteur d’une équipe de l’ASVEL injouable. Si Mehdy Ngouama (11 points) s’est une nouvelle fois illustré dans le quatrième quart-temps, les hommes de T.J. Parker ont tranquillement maîtrisé leur fin de match pour filer jusqu’à un succès 69-94.

Les hostilités ont été lancées tôt à Coubertin entre Champagne Basket et la Chorale de Roanne. Un premier duel au scoring opposant Mike Henry à Ronald March a viré en faveur de Châlons-Reims, s’octroyant un avantage confortable avant la pause. Après une entrée très remarquée d’Enzo Goudou-Sinha en cours de deuxième quart-temps (11 points en moins de 7 minutes), les hommes de Cédric Heitz ont profité des échecs choraliens répétés pour conclure les 20 premières minutes avec 19 points d’avance (49-30).

Un avantage resté constant au retour des vestiaires en la faveur de Champagne Basket. L’incontournable Mike Henry (22 points), bien aidé par un bon retour sur le parquet de Jessie Begarin (15 unités), a permis aux siens de ne pas être inquiété par les assauts pourtant multiples d’un Juvonte Reddic dominant sous le cercle (16 points). Infaillibles offensivement, les locaux ont poursuivi leur démonstration offensive jusqu’au terme. Si la dernière réaction roannaise est donnée par le tandem Marnette-Cassier (10 et 16 points) en réussite derrière l’arc, Donte Grantham (19 unités, 8 rebonds) s’est chargé de ponctuer la prestation des siens d’un dernier shoot à 3-points. Champagne Basket l’a emporté 105-84.