Malmenés en deuxième mi-temps par Fos-Provence, les Metropolitans 92 s’en sont bien sortis à Marseille. En avance de 24 points en fin de première période, Boulogne-Levallois l’a finalement emporté 83-82.

Les Beatles en tournée. Comme partout, les Metropolitans 92 ont fait le plein, attirant 6 000 spectateurs au Palais des Sports de Marseille, alors que le record était de 3 969 jusque-là. Tous les Phocéens sont évidemment venus voir un seul homme : Victor Wembanyama. Mais la pépite de Boulogne-Levallois a livré son plus mauvais match statistique de sa saison : 9 d’évaluation, pour la première fois en dessous de 15. “Mais ce n’est pas la première fois qu’il passe à côté”, tempère Vincent Collet.

Du coup, Justin James a compensé et s’est offert 17 points dès la première mi-temps. On pensait alors que les Franciliens allaient vivre une soirée extrêmement tranquille aux abords du Vélodrome (28-52, 19e minute), devant Dimitri Payet et Jonathan Clauss. Mais non, les BYers sont revenus en deuxième mi-temps, avec de bien meilleures intentions, en mode rouleau compresseur dans l’intensité. “On a continué à faire la même chose au lieu de nous ajuster, comme si l’on était tranquilles, les mains en haut du guidon, porté par une assurance tous risques”, tempête Vincent Collet. “Cela n’est pas une bonne leçon mais ça reste une bonne victoire à prendre. Ça m’énerve mais c’est le reflet de la jeunesse de notre équipe. Avec le visage que l’on a montré en deuxième mi-temps, on n’aurait pas pu se plaindre d’une défaite.” Mais le dernier ballon, dans les mains de Stephen Brown, a rebondi sur le cercle (83-82). Fos-Provence est maudit…

Photo : Sébastien Grasset