
À l’occasion du lancement de Roland-Garros et de l’ouverture de la billetterie pour la SuperCoupe de la LNB sur le court Philippe-Chatrier (20-21 septembre 2025), Stephen Brun évoque pour nous sa passion pour la balle jaune, ses favoris de l’édition 2025 de Roland-Garros, et les liens croissants entre tennis et basket.
Alors que Roland-Garros débute cette semaine, la Ligue Nationale de Basket prépare elle aussi son retour sur le mythique court Philippe-Chatrier. La nouvelle SuperCoupe de la LNB se tiendra les 20 et 21 septembre 2025 dans ce haut lieu du sport français. Passionné de tennis depuis l’enfance, l’ancien basketteur international Stephen Brun nous a partagé ses impressions sur cette passerelle entre les deux disciplines.
« Mon amour du tennis n’est jamais parti »
Avant de briller sur les parquets, Stephen Brun a connu une jeunesse marquée par la petite balle jaune. « Ma passion du tennis débute même avant le basket. J’étais dans un parcours tennis-études, classé parmi les meilleurs Français de ma génération. Je suis cinquième français à 12 ans », raconte-t-il. C’est seulement vers 12-13 ans qu’il choisit de suivre les pas de son père basketteur. Pourtant, le tennis reste un fil rouge de sa vie : « Je joue encore beaucoup, 3 à 4 fois par semaine. Je fais des tournois, des matchs par équipe… Si je pouvais revenir en arrière, je pense que j’aurais continué le tennis. »
Alcaraz – Sinner : le duel tant attendu
Pour cette édition 2025 de Roland-Garros, Stephen Brun voit deux grands favoris : « Carlos Alcaraz et Jannik Sinner. Ils se dégagent clairement du lot. » Une finale entre les deux n’a jamais eu lieu en Grand Chelem, et l’ancien joueur espère que ce sera pour cette année. Il garde aussi un œil sur Arthur Fils, « énorme joueur », 14e mondial, qui pourrait faire vibrer le public tricolore jusqu’en deuxième semaine.
Le Chatrier, un cadre unique pour le basket
Depuis 2022, le basket français a investi Roland-Garros, avec des matchs phares comme Paris – Monaco ou l’Épisode 3 des Finales de 2023. « C’est un écrin qui sort de l’ordinaire », note Brun. « Peu importe où tu es dans la tribune, tu vois bien, les gens sont bien installés… Ça touche un public différent, pas forcément fan de basket au départ. » Un lieu idéal pour promouvoir la discipline.
Une SuperCoupe pour lancer la saison sans pression
Pour l’ancien international, débuter la saison avec une SuperCoupe festive à Roland-Garros est « une très bonne idée » : « On découvre les nouveaux joueurs, on jauge les forces des équipes, notamment celles qui montent de Pro B… Et dans un bel endroit comme celui-là, qui va sûrement être plein, c’est très sympa. »
Tennis et basket : des mondes qui s’attirent
Selon Stephen Brun, les liens entre tennis et basket ne sont pas nouveaux : « Djokovic est souvent à Belgrade ou à Monaco, on voit des tennismen dans les salles… Je pense que les joueurs de tennis aiment voir du sport-co (collectif), car leur discipline est très solitaire. Le basket, c’est une ambiance, une solidarité qu’ils n’ont qu’en Coupe Davis. » Et d’ajouter : « Le basket attire tous les autres sportifs, y compris les footballeurs. Il y a une certaine admiration. »